Manifeste
pour le retour des vendeurs de masikita à Mahamasina

Leur présence génère aussi une activité économique et un
certain nombre d’emplois peu qualifiés, et au-delà, permet d’irriguer
l’économie formelle à travers les achats des clients du Bazar du Quartier.
Leur présence permet de créer un espace public de qualité,
attractif pour les dizaines de personnes qui y passent chaque soir. Elle crée
du lien social, à l’échelle du quartier comme de la ville. Nous sommes
convaincu qu’embellir un quartier ne signifie pas créer un espace minéral et
sans vie, mais bien favoriser l’émergence d’un espace qui favorise les
rencontres.
Nous considérons que les nuisances qu’ils provoquent sont
minimes au vu de ces bénéfices. Par leur présence temporaire, grâce à leurs
stands démontables, ils rationalisent l’utilisation de l’espace public sans
gêner la circulation diurne. Les bâtiments environnants sont essentiellement
des écoles, des bâtiments administratifs, des infrastructures de loisirs
désertés le soir. Peu de riverains ont donc à subir des nuisances sonores.
Des solutions existent pour résoudre les problèmes qu’ils
posent. Un accompagnement des commerçants pourrait permettre de limiter
l’espace qu’ils occupent, pour s’assurer qu’ils n’empiètent pas sur la voirie
nécessaire à une circulation optimale des véhicules. Une sensibilisation des
commerçants pourraient leur permettre de limiter les ordures laissées par les
clients. Un partenariat public privé entre la Commune et le Bazar du Quartier,
ou d’autres partenaires, pourrait permettre la construction d’un bloc sanitaire
sur le parking du Palais des Sports.
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